Former les nouveaux formateurs
« Le don de la vocation au presbytérat déposé par Dieu dans le cœur de certains hommes, engage l’Église à leur proposer un parcours de qualité pour leur formation. […] "Il s’agit de protéger et de faire croître les vocations, afin qu’elles portent des fruits mûrs. Celles-ci sont un "diamant brut", à tailler avec soin et patience dans le respect des consciences, afin qu’elles brillent au milieu du peuple de Dieu" ». (Ratio Fundamentalis n°1) Pour ainsi assurer aux futurs pasteurs de l’Église, une formation de qualité, une session de formation des formateurs des séminaires du Bénin et du Togo a eu lieu au Grand Séminaire Saint Gall de Ouidah du 14 au 19 octobre 2024. Au total, vingt-sept (27) prêtres ont formellement participé à cette session et neuf (9) autres dont le P. Emmanuel GOULARD, supérieur provincial ont assuré la formation, tout ceci, sous le regard vigilant et bienveillant du Supérieur Général, le Père Shayne Craig.
Après une récollection spirituelle, une galerie impressionnante de thématiques a été progressivement déroulée : les grands traits de la jeunesse qui envisage les Ordres, les aspects institutionnels et les quatre dimensions de la formation, l’accompagnement et le discernement spirituels, les questions pratiques de la vie de formateur entre points d’attention, défis et exhortations. Ce furent des moments très enrichissants modulés par des célébrations eucharistiques et du partage du pain matériel, des conférences, des travaux en carrefours et des débats qui ont permis d’en apprendre sur les exigences, de même que la prudence que requiert la formation des futurs prêtres.
L’objectif de la formation semble trouver dans l’homélie (jeudi 18) du Père Goulard, une belle approche et un vibrant écho : « Parlez, disait-il, au nom du Seigneur, que l’on soit pasteur, religieux, religieuse, catéchiste est une affaire grave. C’est une affaire de grande importance. Quand on parle au nom du Seigneur, l’amateurisme ne convient pas. Il nous est demandé de parler avec sérieux au nom du Seigneur ». Or c’est justement à cette exigence que sont appelés les formateurs des futurs pasteurs. Cette initiative de Saint-Sulpice, approuvée par les évêques des deux pays frères et coordonnée par l’IFFOC (Institut de Formation des Formateurs du Clergé) plus qu’une chance est une chance, en témoignent les belles impressions des participants à la fin de la session.
Léon ATEMON, pss